La ventilation, parent pauvre des chantiers CVC

S’il y a bien un domaine négligé sur les chantiers de CVC, c’est la ventilation. Depuis plusieurs années, nous amassons des témoignages photographiques et pouvons dresser aujourd’hui un vrai musée des horreurs !

Petit panorama choisi des meilleures pépites…

DES FIXATIONS IMPROVISEES

Quand on n’a pas ce qu’il faut sous la main, on prend ce qu’il y a ! Scotch, chute de câble électrique, fils métallique, …

Ces astuces ne sont pas sans conséquences : Elles peuvent provoquer des déchirures, des affaissements de gaines, de la condensation, des fuites aérauliques et une augmentation des pertes de charge.

LE CHEMIN LE PLUS COURT

Il est important de minimiser la longueur de gaine aéraulique, pour réaliser des économies d’énergie. Notamment vrai pour les conduits flexibles en raison de l’importante perte de charge qu’ils créent et l’impossibilité de les entretenir. Le DTU 68.1 impose d’ailleurs une longueur maximale de 1,50 m…

LE TRAITEMENT DE L’ETANCHEITE

Certains détails peuvent s’avérer catastrophiques au bon fonctionnement d’un système CVC ! Généralement bien dissimulés, il ne faut pas hésiter à soulever les plaques de faux-plafond.

A l’heure où l’on s’applique à traiter l’étanchéité des bâtiments, il est triste de constater que ce n’est pas toujours le cas sur les réseaux aérauliques.

LES DÉFAUTS DE COORDINATION

Face aux obstacles non anticipés, il n’y a jamais assez d’ingéniosité pour passer coûte que coûte : dévoiement, entaille, réduction de section, gaine souple, … Un tas de fausses bonnes idées qui réduisent considérablement les performances de l’installation et anéantissent tout un travail de dimensionnement.

DU DOUBLE EMPLOI

Pourquoi ne pas utiliser les gaines de ventilation pour acheminer divers câbles ou canalisations ?

A part remettre en cause le bon fonctionnement et la maintenance ultérieure des réseaux aérauliques, le passage de conduites frigorifiques dans les gaines de ventilation double flux est inacceptable d’un point de vue sanitaire.